Atelier du roman (L'), n° 97. A quoi le roman nous relie-t-il ?

Atelier du roman (L'), n° 97. A quoi le roman nous relie-t-il ?

Editeur(s) Buchet Chastel
Date de parution : 13/06/2019

Quatrième de couverture :

On parle toujours des monstres comme n'étant pas vraisemblables, comme si nous ne pouvions pas être des monstres. C'est incroyable que nous pensions toujours : « Eux sont comme ça, mais pas nous. » En entrant dans leur histoire, on voit qu'il y a eu un temps où ils étaient comme vous et moi.
Marie-Claire Blais.

Entrer dans le territoire du roman, c'est accepter de ne plus m'en remettre à ce que je sais déjà ou crois savoir, parce que la politique, l'idéologie, la philosophie, la culture, l'esprit du temps, c'est-à-dire la « foule », me l'ont appris et continuent de me l'apprendre malgré moi.
François Ricard.

À chaque partie du livre, je fais un apprentissage du roman. Que je parle de la Grèce, que je parle du père, que je parle du frère, que je parle du jeune garçon, c'est toujours l'apprentissage romanesque.
Yannis Kiourtsakis.

Il m'importe donc de distinguer ou plutôt de sentir dans un roman [...] la présence simultanée de deux temporalités, deux temps, le temps du grand Rien qui nous dépasse et le temps du petit Rien insignifiant que constituent nos vies.
Marek Bie(...)czyk.

Il ne faut pas voir dans cette manière bien personnelle de W. G. Sebald un désir de se distinguer, une volonté d'égarer les bien-pensants de la littérature. Il avance dans Austerlitz comme il est nécessaire d'avancer pour qui n'a ni guide ni boussole.
Denis Wetterwald.

4321 de Paul Auster est un Bildungs-roman du XXIe siècle, un roman à la fois léger et grave où il n'y a plus rien à conquérir, sinon l'impossible moi auquel on tente d'accéder en s'endurcissant, en hypostasiant la conscience de soi.
Michel Biron.

La possibilité existentielle explorée par La Végétarienne de Han Kang est précisément une mutation en sens inverse de celle posée par la « singularité » technologique.
Miguel Gallego Roca.

Les personnages d'O'Connor ne sont pas les orphelins de ce monde, mais les hommes, les femmes et les enfants démunis par ce monde.
Myrto Petsota.

Grâce à eux, Philippe Renonçay orchestre une émouvante réflexion sur la mort. Tous les personnages dans Les Portraits de Laura Bloom entretiennent, d'une façon ou d'une autre, un rapport au temps pour le moins singulier.
Olivier Maillart.

Disponible sous 2 à 3 jours
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Ean : 9782283032831
Format et Reliure : Revue
Pages : 185
Hauteur : 25.0 cm
Largeur : 17.0 cm
Epaisseur : 1.3 cm