Variations sur ma gravure

Je ne sais quand, ni comment, j'ai osé quelque jour attaquer et gâter d'une pointe incertaine la nappe si pure et merveilleusement polie d'une planche de cuivre.

Ce miroir de métal où l'on se voit doré, est, ou devrait être, bien plus intimidant que le vierge papier dont Mallarmé a célébré la blancheur défensive.

Il est vrai que le poète conservait en contraste le miracle des mots qui tout à coup naissent sous la plume, imposant à la feuille un commencement d'ouvrage par écrit, dont l'esprit même qui va le poursuivre, s'étonne...