
Lieux communs. Faux jours
Rééditer un texte une trentaine d'années après sa première parution, c'est le soumettre à l'épreuve du temps. On trouvera ici réunis les deux premiers titres d'un auteur au début de son entreprise créatrice. Ces livres ont en commun leur forme : celle de récits brefs, proches du poème en prose. On y reconnaît en germe des thèmes que François Debluë développera dans les recueils poétiques, les récits et les essais qui suivront.
Dans ces quarante-huit scènes peuplées d'enfants, de vieillards, de solitaires ou de la figure du peintre (dans Faux jours) règne une tension considérable, «une angoisse divagante», comme a pu le dire Jean Vuilleumier. Avec son sens aigu du détail doucement venimeux et un art de la litote qu'il a toujours aimé cultiver, François Debluë emmène son lecteur dans des récits d'ombre et de lumière, afin de faire siens ces «lieux communs» chargés d'une sourde barbarie.
Largeur : 12.0 cm
Epaisseur : 1.7 cm