Le désastre écologique et sanitaire de la Covid-19 : l'humanité à l'épreuve des crises multidimensionnelles

Le désastre écologique et sanitaire de la Covid-19

L'humanité à l'épreuve des crises multidimensionnelles

Dans cet ouvrage, Le désastre écologique et sanitaire de la Covid-19, l'auteur décrit un monde qui ne sera plus géré de la même manière.

Les crises multidimensionnelles dont le monde fait face sont les conséquences de l'effet d'entraînement de la crise écologique mondiale qui a provoqué la crise sanitaire de la Covid-19, qui a elle-même engendré la crise psychologique, le traumatisme qui a conduit à son tour à la crise économique et financière et, enfin, à la crise sociale et politique des États.

La crise écologique, cheval de bataille de 1 auteur, a brutalement déséquilibré l'écosystème mondial et menace au quotidien l'existence de toute l'humanité par le réchauffement climatique, la pollution de l'eau, de l'air, du sol, ainsi que la destruction de la biodiversité.

Ces indicateurs du désastre écologique sont les principales causes, dans une certaine mesure, de la pandémie de la Covid-19 à l'origine du désastre sanitaire qui a plongé le monde dans une grave crise psychologique. De ce fait, la déshumanisation de la vie, fruit de la distanciation sociale et physique, couplée aux mesures draconiennes de confinement, afin d'éviter la contamination, ont détruit le tissu économique et social tout en menaçant des systèmes politiques, garants de la stabilité et de la sécurité du développement des nations.

Michel Innocent Peya, s'inscrivant dans la logique de Serge Morani, démontre dans cet ouvrage que la crise du coronavirus est avant tout une crise écologique. Car, dit-il, la destruction et la pollution des espaces vitaux chassent certaines espèces nuisibles à la vie humaine, de leur refuge naturel vers les lieux de consommation humaine. Ainsi donc, l'auteur conclut en soulignant deux types de difficultés écologiques, sources des crises multidimensionnelles analysées. La première est la rareté des ressources indispensables aux activités économiques. La seconde est la saturation des capacités de charge du système de la biosphère qui nous fait vivre. Entre les deux, la recherche de l'équilibre donne lieu à des tensions entre nations et justifie les différentes grandes rencontres mondiales pour venir au secours de la planète en péril et menacée par les grands fléaux qui endeuillent le monde, à l'image des guerres mondiales, des sécheresses, des épidémies, des tremblements de terre, des incendies, des tsunamis, etc.

Mais à la différence de ces fléaux que l'humanité a connus, la Covid-19 a eu la particularité, par le nombre croissant journalier de morts jamais vécu, de mettre à l'arrêt toute la planète, de mettre en prison forcée (confinement) tous les peuples du monde sans distinction, quel que soit leur statut social, de dépeupler les ruelles, les avenues et les grandes artères du monde, de créer des villes mortes, de déshumaniser et de briser le mythe de la mondialisation existante. D'autre part, il a contraint les États à stopper brutalement les 17 Objectifs du Développement Durable (ODD), qui constituent leurs principaux engagements. Le monde gardera à jamais les stigmates de ce terrible virus invisible et transfrontalier.