
Du pays de cocagne aux terres du Comminges : des recettes d'antan à celles d'aujourd'hui
De manière générale, la cuisine en Comminges s'est toujours montrée rétive aux saveurs exotiques ; elle s'est, de tout temps, suffi des denrées du potager, des produits de la pêche ou de la chasse, ou de l'élevage à la ferme et des céréales. Parmi les premières, la pomme de terre - la variété Charlotte - a nourri des générations. Le seigle et le blé sont également présents même si les rendements sont relativement peu élevés. Autrefois, un mélange des deux donnait le méteil, lequel servait à préparer le pain pour les propriétaires les plus aisés. La viande est principalement fournie par le porc noir nourri surtout aux glands en plein air ; le lait provient des troupeaux de vaches et de chèvres ; il donne des fromages fermiers d'excellente qualité.
Cette fidélité à la manière de cuisiner des anciens se lit donc à la fois au niveau des ingrédients employés comme dans les moyens de les apprêter. On peut y voir une certaine austérité, mais elle n'entraîne nullement une alimentation rigide ou des manières de table rigoristes, car on aime la bonne chère en terre commingeoise et les fêtes religieuses ou les événements familiaux sont l'occasion de réunir parents et amis et de faire bombance avec les produits comestibles du cru et les vins du pays.
Largeur : 15.0 cm
Epaisseur : 0.6 cm